Le texte qui suit n'est pas vraiment un poème mais plutôt un texte à réflexion mais je l'ai ajouté à cette section-ci, c'est mon ami Gaétan qui l'a trouvé en Web et me l'a si gentiment envoyé.
J'entends souvent des personnes dire que la vie n'est que misère, qu'ils sont nés pour un petit pain, qu'il y a 2 catégories de gens sur la terre; les chanceux et les malchanceux et que, par malheur, ils sont tombés dans la mauvaise.En les écoutant, je me pose souvent la question.
Ont-ils raison?
Existe-t-il vraiment 2 catégories et y sommes-nous classés automatiquement à notre naissance?
Est-il vrai que la vie n'est que misère et que notre destin est déjà établi sans que nous ne puissions rien y changer?
Et moi dans tout cela, je me situe où?
Suis-je de la catégorie des chanceux?
Suis-je tombé sur le bon jour dans la distribution des catégories?
J'ai eu de la chance le jour où mon destin fut tracé, celui qui en tenait la plume avait le moral au beau fixe comme on dit souvent?Pourtant, je ne suis pas riche. Je ne suis pas adulé des foules. Et si j'y regarde de plus près, moi aussi j'ai vécu des moments pénibles.
Moi aussi, j'ai dû faire face à des situations difficiles.
Moi aussi, j'ai connu la maladie, l'angoisse,le désespoir.
Moi aussi j'ai perdu des êtres chers.
Les finances ne sont pas toujours au beau fixe, au contraire.
Les enfants ne sont pas des anges sans défaut.
Eh oui! moi aussi j'ai connu des frictions dans mon couple et je vais sûrement en connaître encore.
Alors pourquoi, moi, la vie je la trouve belle?
Pourquoi je peux sourire?
Pourquoi ces choses négatives que j'ai vécues ne prennent-elles pas, comme les autres, toute la place et qu'au contraire, j'ai plus de facilité à me souvenir des belles choses que des mauvaises?
Après cette fameuse interrogation, j'en viens toujours à la même conclusion.
C'est une question d'attitude.
Être capable de tirer le positif de toutes les situations pour en faire un avenir meilleur, pas dans le sens matériel mais dans le sens moral; que ces expériences nous servent à grandir et à développer notre goût de la vie.
Pourquoi pleurer sur le passé et craindre l'avenir quand, dans le moment présent, nous avons tout ce qui est important?
Pourquoi ne pas accepter les choses telles qu'elles sont c'est-à-dire, celles que je ne peux changer, je n'y peux rien, celles que je peux, pourquoi pas le faire et ce qui je crois très important, c'est d'apprendre à en faire la différence.
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