J'avais cru trouver l'Amour
J'avais cru être aimé
J'avais cru en lui
Cru en mon ami, mon amour, mon mari
Mais de ses bras, il m'a repoussé
M'a donné mille morts, mille coups au coeur
Car pour lui je ne suis qu'une femme araignée
Une araignée vénéneuse, un engin de mort.
On lui a fait croire que j'en étais une,
il y a cru, cru que je pouvais lui donner la mort

Tout comme l'araignée vénéneuse, j'apporte le dernier sommeil
Comme elle, mes caresses, mes baisers, peuvent engendrer la mort
Mon venin foudroie instantanément celui sur qui il se pose
Je n'y puis faire autrement, on le lui a fait croire.
Mon coeur est un glacier comme nulle autre
Gare à celui qui sur moi jettera son regard
Dans mes bras sans scrupule, il trouvera la mort
N'ayant pour lui nul égard,
Mes lèvres telles des langues gavées de poisson
Déposeront en son coeur mille illusions
Mes regards telles des flèches mortelles
transperceront à jamais son coeur de simple mortel
De mes dents acérées, je déchiquetterais
cet être beaucoup trop téméraire de m'avoir aimé

Oh tendre époux, loin de moi, fais fuir tes lèvres
Car je t'apporterais une mort brève
Plus jamais vers toi se porteront mes caresses
Et si parfois dans un ultime moment de tendresse
Mon coeur vole vers toi
Je tuerais en moi
Cet amour dont la mort te tend grand les bras
Car je ne suis qu'un être de mort comme tu le crois
Comme on te l'a fait croire
Et pourtant, il n'en est rien
Car je ne suis qu'une femme qui t'aime
et rien de plus

Diane
14/12/99


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